Naissance d’un collectif de précaires à l’UBS (Lorient)

Des camarades annoncent la naissance de notre collectif de précaire de l’ESR à l’université Bretagne Sud. Leur première action est la diffusion d’un courrier demandant le paiement intégral et sans délai des vacations (la direction l’UBS se contentant de suivre à la lettre les instructions ministérielles).

Leur mail : precairesesrlorient[at]protonmail.com

Télécharger leur lettre ouverte ici

Fermeture des universités et paiement des vacataires : un courrier aux instances dirigeantes des précaires de l’Université de Bourgogne

Collectifs des Précaires de l’Enseignement Supérieur et la Recherche de Dijon,

A la présidence de l’Université de Bourgogne,
Aux Départements, UFR et Laboratoires de l’Université de Bourgogne,
Aux directions des autres établissements d’enseignement supérieur de Dijon

Le 13 mars 2020

Objet : Le sort des vacataires dans les circonstances de fermeture des universités

Mesdames, Messieurs,

Nous, Collectif des Précaires de l’Enseignement Supérieur et la Recherche de Dijon, attirons votre attention sur le sort des vacataires et contractuel.le.s qui interviennent dans vos départements, UFR et laboratoires dans le contexte de fermeture des universités.

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La précarité tue : bloquons les diplômes ! – communiqué Paris 1

Depuis quelques semaines nous sommes plus de 60 enseignant·es précaires à retenir nos notes dans huit composantes de l’Université. Nous appelons l’ensemble des enseignant·es précaires de l’université Paris 1 à se réunir dans leurs UFR afin de discuter de la rétention des notes avant de nous retrouver en assemblée générale des précaires le 26 février à 18h en salle G606 (en Sorbonne).

La rétention des notes comme modalité de grève n’est pas choisie au hasard : c’est notre manière de bloquer l’université, de bloquer les diplômes. Les raisons de ce moyen d’action sont multiples, locales comme nationales, et s’inscrivent dans la continuité des luttes entamées par les précaires depuis plusieurs années déjà. Malgré de nombreuses mobilisations, la situation des précaires ne fait que se dégrader. L’université française fonctionne aujourd’hui seulement grâce à l’exploitation de précaires. C’est particulièrement le cas à l’université Paris 1 où le nombre d’heures de vacations d’enseignement représente l’équivalent de plus de 500 postes de maître·sses de conférence. Nous dénonçons cette extrême précarité sur laquelle fonctionne l’université et la gestion de la misère que Paris 1 impose à ses personnels les plus fragiles, présent·es sous de nombreux statuts, vacataires et contractuel·les enseignant·es et administratif·ves, docteur·es sans poste, agent·es de nettoyage et de sécurité.

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Stop au travail gratuit et illégal des enseignant.e.s-chercheur.se.s précaires

Mail adressé à la communauté universitaire de Paris 1 via la liste DiffParis1 le 12 février 2020 par le collectif Doctorant⋅e⋅s mobilisé⋅e⋅s pour l’Université (Paris 1)

Objet : Rappel concernant les corrections de copies illégales

Chers et chères directeurs et directrices de thèse, chers et chères enseignant·es titulaires, chers et chères directeurs et directrices d’UFR, chers et chères directeurs et directrices administratif·es,

Il a été porté à notre attention que certain·es titulaires, parfois directrices ou directeurs de thèse, d’UFR, ou même directrices ou directeurs administratif·es, sollicitaient des doctorant·es pour des corrections de copies d’examen qui ne font pas partie intégrante de leur service d’enseignement.

Or, comme l’atteste l’article 10 du décret n° 88-654 du 7 mai 1988 relatif au recrutement d’attachés temporaires d’enseignement et de recherche dans l’enseignement supérieur, repris dans leur contrat de travail, un·e ATER — et c’est la même chose pour les doctorant·es contractuel·le·s — est chargé·e d’enseignement et « doit également assurer les tâches liées à son activité d’enseignement et participer notamment au contrôle des connaissances et aux examens. L’exécution de ces tâches ne donne lieu ni à une rémunération supplémentaire ni à une réduction des obligations de service ».
Ainsi, iel doit participer aux contrôles de connaissance liés à son activité d’enseignement, et seulement à son activité d’enseignement, et, de manière évidente, iel ne participe pas à l’activité des autres enseignant·es comme la correction de copies d’un autre cours.

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Rétention des notes – mail aux étudiant-es du collectif des vacataires et titulaires mobilisé.e.s de Lyon 2

Cher.e.s étudiant.e.s, 

Comme vous le savez sans doute, nous sommes mobilisé.e.s depuis plusieurs mois contre la précarité étudiante, le projet de destruction des retraites par répartition et, plus récemment, la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche. Le gouvernement tente d’imposer, à coups de répression policière, une offensive libérale d’une grande violence, contre laquelle il nous faut faire front par tous les moyens. Car les conséquences s’annoncent désastreuses : si elles sont promulguées, ces réformes accentueront l’appauvrissement des classes populaires et moyennes d’un côté, l’enrichissement de la bourgeoisie de l’autre. Pour manifester notre opposition à ces politiques publiques productrices de précarité, visant à exclure plus massivement encore les classes populaires de l’enseignement supérieur, et à accentuer l’exploitation de très nombreux.ses travailleur.se.s de l’université, nous avons fait grève, manifesté, soutenu d’autres secteurs mobilisés, qui sont aussi frappés par la même régression. Certain.e.s d’entre nous ont exercé leur droit de retrait à l’université en novembre dernier. 

En complément de ces engagements, nous avons décidé de ne pas communiquer les notes de semestres impairs à l’administration, de ne pas siéger aux jurys de fins de semestre et avons appelé à l’annulation des jurys. Cette action collective a pour objectif de rendre visible notre opposition à la destruction des droits sociaux pour lesquels de nombreuses générations de femmes et d’hommes, au sein du mouvement ouvrier et au-delà, se sont battues, au prix du sang, au cours des 19ème et 20ème siècles. Elle s’inscrit dans les multiples actions collectives du mouvement social. Ce dernier est à l’heure actuelle à un point de bascule : il doit se massifier et se radicaliser. 

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LPPR : 2 SMIC pour les titulaires, des cacahuètes pour les précaires ? – communiqué ANCMSP LPPR et précarité

Diffusé par l’ANCMSP le 3 février 2020
Source : http://ancmsp.com/lppr-2-smic-pour-les-titulaires-des-cacahuetes-pour

Après trois semaines de mobilisation contre le projet de Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), la ministre F. Vidal a annoncé avec fracas dans ses voeux de début d’année une mesure censée mettre tout le monde d’accord  : la revalorisation des salaires des “jeunes chercheurs” – c’est-à-dire, selon la ministre, les maître·sse·s de conférences (MCF) et chargé·e·s de recherche CNRS (CR) nouvellement recruté·e·s (1).Les médias ont largement relayé cet accès de générosité (2)  : avec la LPPR, “la priorité ira aux jeunes chercheurs”. Vraiment ?

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De la précarisation des personnels BIATSS et IT – Analyse

Sur les transformations en profondeur du travail et de l’emploi des statuts et des métiers des BIATSS et IT depuis la LRU, une analyse de la section SNTRS-CGT de Pouchet

Les BIATSS (personnels ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé et des bibliothèques) et IT (personnels ingénieurs et techniques) rassemblent différents types de métiers (scientifiques , techniques et administratifs, etc.) et de statuts (catégories A,B,C la fonction publique, contractuels). Alors que les BIATSS travaillent dans des établissements universitaires, mais peuvent être, depuis 2007, rattachés aux collectivités territoriales, les IT exercent dans des organismes de recherche, soit au sein des unités mixtes de recherche, soit dans les services administratifs des organismes.

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Intervention de membres de l’AG Île-de-France des précaires de l’ESR lors de l’AG de coordination francilienne des facs et labos en lutte – 18 janvier 2020

L’assemblée était essentiellement composée de mandaté·e·s, étudiant·e·s, personnels précaires et titulaires, de facs et labos en luttes et de syndicats

Nous sommes des milliers à faire vivre l’ESR sans en vivre. Même sans la Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), la situation est déjà catastrophique, le système est déjà « inégalitaire et darwinien ».

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